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What can hinder a skills preparation climbing session?
Qu’est ce qui peut vous empêcher de suivre une formation d’escalade de préparation?
By Ema Dantas
Many things I suppose, but certainly slipping in the bathtub while taking a shower in your hotel room, and slamming your right side of your ribcage against the bathtub can be a problem.
Yup, especially if during impact you feel the air sucked out of your lungs. I can tell you that this is not a good thing!
That is what happened to me this past weekend. Results = 3 broken ribs.
Saturday morning finding it hard to breath from previously falling while taking a shower in my hotel room, I went to the front desk and I was able to get a bottle of Advil. I knew I had to be on-site for training at 8:45am and I took two Advils, then shortly after another two…. But the intense pain was still a little distracting.
I entered the address that had been provided to me for the location of the training incomplete on my car’s navigation system – which then led me to the opposite direction of where I had to be.
I was then about 30 minutes late for the first day of training with my fellow climbers for the Carstensz Pyramid summit. Not good.
I then mentioned to our guide when he came to get me at the parking lot that I had hurt my ribs taking a shower. I know he could not believe how dumb I was, even if he did not say it, and he sternly reminded me I needed to be careful now, especially so close to our trip.
I agreed and then the paramedic in him looked at my ribs, but I assured him it was really nothing, they were just bruised probably and I already had taken some Advil. I would be fine. I was fine I assured him. So he took my word for it – and in all fairness, I believed whole heartily myself that I was fine.
I am a confident and a strong person and he would have no reason to doubt me. We had a whole day of training ahead of us.
I was trying to feel my confident normal self, while every breath I was taking was hurting on the right side. So I took another Advil. I am at five now, in the span of a couple of hours.
We went out to rock climb and left our backpacks at the bottom of one of the rock faces. I had fun at moments, I learned the best I could and I even challenged myself while blocking sharp pain. I was on-site to learn and train.
However by about 3:00pm when we came back to where we started, I was desperate for my Advil bottle, which I hungrily swallowed two and then a few minutes later another two. Within another thirty minutes I once again felt like I could manage the rest of the training and I was confident that the pain in my lungs and ribs was only bruising. I thought several times that when I got back home to Georgetown, I would go to my local hospital just to make sure my ribs were ok.
However it was not to happen.
At the end of the day when I reached my hotel room, breathing was harder and more painful and I started crying alone in fear. Well – NEVER cry when you have broken ribs… It makes it worse!
I texted my friend and our guide Emmanuel:
“Hey, Emmanuel it hurts when I breathe… I am scared’
He answers back:
‘It will hurt to breath you bruised your ribs…’
‘But I doubt they are broken or you wouldn’t move’
‘You can numb it with ice a little’
‘Try putting a tenser bandage’ – ok when I read this text, I thought to myself – but of course – if I had my first aid supplies with me, which I was suppose to pack and didn’t. And I cried more.
Mercifully Emmanuel called me and I don’t know if it was my crying or perhaps he heard in my voice how scared I was, but certainly his medical training kicked in and he proceeded to calm me down over the phone, and then decided to come to my hotel room and drive me to a local hospital.
I was given a lecture though on of how I should have said my ribs where hurting, the numerous time I was asked if I was ok. I apologized profusely and honestly. But in my defence, I truly believed during the day I was ok and my ribs were only bruised and this skill training was important.
When we were told in the hospital that I had 3 broken ribs I was not surprised. Emmanuel was.
I have a high level of pain tolerance threshold and when I want to accomplish something, I like to believe I am strong, I just don’t see another option than just to move forward.
I have spent months training for both Mt Rainier and to climb Carstensz Pyramid. This training was important to me.
When Emmanuel said I could not climb Mt Rainier as I had 3 broken ribs, I felt all the air being sucked out of me. The anguish I felt in my heart was greater than the pain on my ribs. I have to – was my response, in between childlike sobs, which I think it should have scared him a bit, in retrospect. I have made a mental note to try to not cry again in front of my guide.
I have to be mountain ready! I have to, that is my determination.
I will rest and I will follow my Doctors orders and I have enlisted the help and support of my family. But on July 10, I am hoping Dr Downey says I can go and climb Mt Rainier, for my Denali Prep Course. Then when I return I plan to continue training for the Carstensz Pyramid climb in the Fall.
I will be careful, attentive and I am going to switch to stand up showers only.
Bathtubs are dangerous! 🙂
French Version
Qu’est ce qui peut vous empêcher de suivre une formation d’escalade en préparation de l’ascension de la Pyramide de Carstensz?
Plusieurs choses je pense, mais le fait de glisser dans la baignoire de l’hôtel alors que vous prenez une douche, puis de vous cogner le côté droit de la cage thoracique contre la baignoire, posera certainement un problème.
En particulier si lors du choc, vous expirez l’air de vos poumons. Je peux vous assurer que ce n’est pas agréable!
C’est ce qui m’est arrivé au cours de la fin de semaine du 10-11 juin. Résultat : trois côtes cassées.
Samedi matin, je respirais difficilement à la suite de ma chute alors que je me douchais à l’hôtel. Je me suis rendue à la réception pour me procurer un flacon d’Advil. Je savais que je devais être sur le site à 8 h 45 pour suivre la formation; j’ai donc pris deux Advil, puis encore deux peu de temps après… Mais la douleur intense me dérangeait toujours.
Dans le système de navigation de ma voiture, j’ai entré l’adresse incomplète du lieu de formation que l’on m’avait fournie, ce qui m’a conduite dans la direction opposée.
Je suis donc arrivée avec environ 30 minutes de retard à la première journée de formation avec mes compagnons de cordée pour l’ascension de la Pyramide de Carstensz. Mauvais début.
Lorsque notre guide est venu me chercher au stationnement, je lui ai dit que je m’étais blessée aux côtes en prenant une douche. Je sais qu’il ne pouvait pas croire que je pouvais être aussi stupide, même s’il ne l’a pas dit. Il m’a fortement rappelée que je devais maintenant être prudente, en particulier à l’approche de notre expédition.
J’ai acquiescé, puis il a regardé mes côtes. Je lui ai assuré que ce n’était vraiment rien, qu’elles étaient sans doute juste couvertes de bleus et que j’avais déjà pris des Advil. Ça irait bien. Je lui ai affirmé que ça allait. Il m’a donc cru. En toute franchise, je croyais que j’allais tout à fait bien.
Je suis quelqu’un de confiant et de fort, et il n’avait aucune raison de douter de moi. Nous avions une journée entière de formation qui nous attendait.
J’essayais d’être dans mon état de confiance normal, même si mon côté droit me faisait souffrir à chaque inspiration. J’ai donc pris un autre Advil. En l’espace de quelques heures, j’en suis rendue à cinq.
Nous sommes allés faire de l’escalade sur rocher et avons laissés nos sacs à dos au pied de l’une des parois. J’ai aimé par moments, j’ai appris du mieux que je pouvais et me suis même lancée un défi tout en ignorant la douleur aiguë. J’étais ici pour apprendre et me préparer.
Cependant, vers 15 h, lorsque nous sommes revenus à notre point de départ, il était urgent que je prenne des Advil. J’en ai avalé deux immédiatement, puis deux autres quelques minutes plus tard. Trente minutes après, j’ai pensé que je pourrais profiter du reste de la formation et j’étais certaine que la douleur aux poumons et sur mes côtes n’était due qu’aux hématomes. J’ai à plusieurs reprises pensé qu’une fois de retour à Georgetown, j’irai à l’hôpital simplement pour m’assurer que tout allait bien.
Cependant, cela ne devait pas arriver.
À la fin de la journée, lorsque j’ai regagné ma chambre à l’hôtel, je respirais difficilement et je ressentais des douleurs. Je me suis mise à pleurer de peur. En fait, ne pleurez JAMAIS lorsque vous avez des côtes cassées; c’est pire!
J’ai envoyé un message texte à mon ami Emmanuel, qui était aussi notre guide :
« Salut Emmanuel, j’ai mal lorsque je respire… J’ai peur »
Il me répond :
« Ce sera douloureux de respirer. Tu t’es blessée aux côtes…
Mais je doute qu’elles soient cassées, sinon tu ne pourrais pas bouger.
Tu peux calmer la douleur en mettant de la glace.
Essaye de mettre un bandage serré » Très bien, en lisant ce texte, j’ai pensé que, bien entendu, si seulement j’avais ma trousse de premiers soins, que j’étais censée avoir dans mon sac et que je n’avais pas. Et j’ai pleuré encore plus.
Par chance, Emmanuel m’a appelée, et je ne sais pas si je pleurais toujours ou s’il a entendu dans ma voix que j’avais peur, mais certainement que ses compétences médicales ont pris le dessus. Il a commencé par me calmer au téléphone avant de venir à mon hôtel pour me conduire dans un hôpital local.
On m’a fait la leçon sur le fait que j’aurais dû dire que j’avais mal aux côtes, le nombre de fois où l’on m’a demandé si j’allais bien. Je me suis profondément excusée. Cependant, pour ma défense, j’ai vraiment cru que j’allais bien au cours de la journée et que je n’avais que des bleus. Et cette formation était importante.
Lorsqu’à l’hôpital on nous a annoncé que j’avais trois côtes cassées, je n’ai pas été surprise. Emmanuel l’a été.
Mon seuil de tolérance à la douleur est élevé et lorsque je veux accomplir quelque chose, j’aime penser que je suis résistante; je n’envisage rien d’autre que d’avancer.
J’ai passé des mois à m’entraîner pour l’ascension du Mont Rainier et de la Pyramide de Carstensz. C’était une formation importante pour moi.
Quand Emmanuel m’a dit que je ne pourrais pas faire l’ascension du Mont Rainier à cause de mes trois côtes cassées, je me suis sentie étouffer. Le pincement au cœur était plus douloureux que mes côtes. Entrecoupée de sanglots, ma réponse fut « Je dois y aller », ce qui, j’imagine, a dû l’effrayer un peu, quand j’y repense. Mentalement, je me suis promis de me souvenir de ne pas pleurer devant mon guide.
Je dois être prête pour la montagne! Je le dois et j’y suis déterminée.
Je vais me reposer et suivre les prescriptions de mon médecin. J’ai également demandé le soutien de ma famille. J’espère cependant que le 10 juillet, le docteur Downey me dira que je peux faire l’ascension du Mont Rainier, ma préparation pour l’ascension du Denali. Lorsque je rentrerai, je prévois de poursuivre ma formation pour l’ascension de la Pyramide de Carstensz en automne.
Je serai prudente et attentive, et je vais adopter les douches, les baignoires étant dangereuses! 🙂
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